Zoom sur lamixtape.fr, site d’écoute de musique en streaming

A l’origine illégale, la mixtape fait son apparition dans les années 60 aux Etats-Unis. Compilation de chansons sur cassette audio, la vente se fait alors sous le manteau.  Ce n’est que dans les années 80, un an après la sortie du célèbre walkman de Sony, que le concept se démocratise. Tombée en désuétude, la mixtape renait en 2011 sous la forme d’un orignal site: Rendez-vous sur lamixetape.fr
La route du Rock, logo, DR
Mis en ligne en octobre 2011 par de jeunes étudiants français, la mixtape.fr est un sobre et élégant site. Noir, épuré, il se compose de 9 cassettes audio. Un clic sur l’une d’entre elle redirige vers une playlist préétablie de 10 musiques. Le fruit de l’écoute est alors l’œuvre du compilateur ; entre chansons connues et plus confidentielles, le site est avant tout tournée vers la découverte.
lamixtapes.fr n’a pas de but commercial. Aucune publicité ne viendra distraire votre attention. Toutes les musiques sont proposées au public en streaming. Au niveau du droit de représentation de l’œuvre, le maximum est fait afin de prendre contact avec les maisons de disques (et bénéficier de leur consentement).
lamixtape.fr, site, capture écran le 12/10/2011
Si les chansons vous plaisent, et que vous souhaitez fredonner les paroles, ne vous rendez pas sur paroles.net. L’humble site au tout mélomane et chanteur en herbe pouvait, d’un clic, apprécier et lire les paroles de ses chansons préférées. Pourquoi l’imparfait ? Tout simplement à cause de cela: « En application d’un protocole d’accord signé sous l’égide du juge d’instruction du TGI de Paris, mettant un terme à une procédure pénale, l’animateur du site http://www.paroles.net maintiendra fermé définitivement son site sur lequel il avait reproduit et mis à disposition du public des milliers de textes de chansons en parfaite illégalité. Les éditeurs et la CSDEM qui avaient engagé une procédure pénale pour faire respecter leurs droits, sont heureux d’avoir obtenu la fermeture du site litigieux et la réparation de leur préjudice. Ils demeurent plus que jamais vigilants quant au respect des droits des œuvres qu’ils éditent et continueront de poursuivre tout agissement constitutif de contrefaçon. Ils ont par ailleurs développé une offre légale attractive et abordable. Pour plus d’information, csdem@csdem.org » Quel dommage…
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