De l’écoute des Pink Floyd au studio ICP à Bruxelles

Lundi 6 juin 2011, EMI dévoile l’un de ses futurs projets: la remasterisation de l’ensemble des albums de Pink Floyd, groupe de rock progressif et psychédélique britannique. L’invitation mentionne le lieu: « ICP Studio », l’un des plus prestigieux studio d’enregistrement au monde.
ICP studio, Bruxelles
Visite guidée. Le lieu est mythique. Entre ces murs, pléthores d’artistes se sont succédés. Il suffit d’ailleurs de fermer les yeux et de tendre l’oreille pour déceler la voix de Miossec qui se mêle à celle de Bertrand Cantat, d’Arno, de Robert Smith (The Cure), mais également de John Stargams (Ghinzu), etc. 
Serge Gainsbourg
41 avenue Emile de Béco. « Voilà donc l’un des plus célèbres studio au monde. What else ? » La façade est en pierre. Banale. A l’exception d’une discrète plaque qui annonce « ICP Studio », de l’extérieur, rien ne la distingue des autres demeures. Un grand portail, en fer, me fait face. Je sonne et je me présente. On m’ouvre.
Des statuts improbables, des machines à sous extravagantes, d’antiques jukebox et une rangée de flippers meublent une entrée dont les murs, en pierre, sont tapissés de disques d’or et de platine.
Sur ma droite, se trouvent un bar, un restaurant et l’un des 4 studios d’enregitrement. Devant moi, on distingue une piscine couverte. Au dessus, une salle de fitness. Sur ma gauche, une porte qui mène à l’extérieur. Je m’y engouffre. Un poumon de verdure perdu en pleine ville, sans aucun bruit…
ICP Studio, belgium
En fait, ICP, c’est un microcosme. Un lieu de retraite propice à l’inspiration.
Calme et reposant. Revigorant et exaltant aussi.
Ces instruments de musique utilisés par les plus grands et fièrement accrochés aux murs, comme autant de trophées. Ces nombreuses peintures de Gainsbourg, de Jimmy Hendrix, etc. comme autant de témoignages d’une ancienne génération, source d’influence et de conseils. Un côté mystique se dégage de cet endroit. Enivré, le quidam se sent, comme par magie, pousser une âme d’artiste.
ICP Studio, Bruxelles
13 h30. Le show commence. Un représentant de EMI fraichement débarqué de Londres entame son petit discours: « Voici la seule copie physique du projet Pink Floyd », déclare t-il solennellement. Le premier slide de son powerpoint me fait sourire: « no facebook updtates, no tweet ». On nous demande de couper nos GSM. Rien ne dois filtrer.
Est-ce une réminiscence de l’affaire David Guetta ? Mais quelle idée de ne pas sécuriser sa connexion wifi alors que les morceaux, au sein d’un même studio, s’échangent via le web ! (Pour en savoir plus sur ce récit digne d’un opus de James Bond, cliquez ici ! ) 
L’écoute des Pink Floyd débute. L’acoustique est parfaite. Un son pur envahit la pièce et nous voilà plongé dans l’univers planant et expérimental du groupe des années 60.
Formé en 1964 en Angleterre, Pink Floyd est composé, pendant sa glorieuse période, de Roger Waters, de Richard Wright, de Nick Mason et de David Gilmour. Connu pour ses prestations scéniques, ses albums-concept, ses paroles satiriques, Pink Floyd reste une référence dans le mouvement Rock. Remis au goût du jour, ils n’ont pas pris une ride…Nous en reparlerons au mois de septembre! :)
15 h30. Il est temps de partir ! Déjà… Je n’aurai pas l’occasion de visiter les résidences, ni de plonger une tête dans la piscine couverte…
Next time, maybe ! ;)
ICP Studio, Brussels

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