Vacances, et loi de participation sur le web: les lurkers

Changement de rythme et d’habitudes, les vacances m’ont totalement déconnecté de la réalité durant deux merveilleuses semaines. Sans accès au web, laissant l’actualité dicter un tempo que je n’ai guère souhaité suivre, je me suis laissé bercer par l’insouciance d’une retraite en Corse. Au programme, de la randonnée, du canyoning, de la plongée, du snorkelling, sans oublier des séances de bronzage sur de magnifiques plages: Histoire d’avoir le teint hâlé, preuve d’avoir passé des vacances, avant de reconquérir la dure réalité du labeur et de pavoiser devant ses collègues.  « Je t’ai déjà montré mes photos de l’île de beauté ? », s’exclame avec enthousiasme le boulet de travailleur à peine revenu de vacances :p 
Mais me voici de retour pour, notamment, écrire de manière occasionnelle sur mon petit blog McGulfin. D’ailleurs, connaissez-vous la loi de participation sur le web ? Autrement dénommée principe 90-9-1 ou bien encore la règle du 1 % ?
En résumé, cette règle dispose que moins de 1 % de la population web contribue de façon proactive sur la toile, tandis que 9 % le font de manière occasionnelle et que les autres ne sont que des consommateurs passifs, surnommés les « lurkers ».
Précisons que les « lurkers », ces sages observateurs, sont extrêmement importants. Sans eux, les 1 % de contributeurs n’auraient qu’un moindre intérêt à se mettre en scène sur le réseau. Qui parle dans le vide se lasse, au bout d’un certain temps, de s’entendre en échos.
Enfin, le statut de « lurker » peut n’être qu’un stade intermédiaire. Se laissant imprégner des us et coutumesqui sévissent sur la toile, le « lurker » peut sortir de sa passivité pour ensuite devenir un contributeur occasionnel, voir même intégrer le 1 %.
loi-participation-web
Pour aller plus loin: La longue traîne de Chris Anderson. The long tail, popularisée par le rédacteur en chef du magazine Wired, est une variante de la loi de Pareto (aussi dénommée la loi 80/20). Qui, dans le domaine du commerce dispose que 80 % du chiffre d’affaire est le fruit de la vente de 20 % d’articles, les best-sellers.  Selon Anderson, les produits qui ne font l’objet que d’une faible demande, qui n’ont qu’un faible volume de vente (et se situe, par conséquent, dans la queue de la longue traîne),  représentent ensemble une part de marché égale ou supérieure aux produits les mieux vendus ( à savoir les 20 % ). Néanmoins, afin de profiter des effets de cette long tail,  il faut que les canaux de distribution soit aptes à proposer assez de choix, mais également aptes a créer la liaison permettant de les découvrir.

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