The Dream Orchestra, CAYO, à Bruxelles
Jeudi 8 août 2013. Au 38 rue de Livourne, Bruxelles, à l’ambassade Italienne en compagnie de « The Dream Orchestra, CAYO », un orchestre philharmonique. Une initiative soutenue par l’ONG CESVI et le centre culturel italien.
Sous les applaudissements, 54 jeunes musiciens du Tajikistan, du Kirghizstan et du Kazakhstan investissent l’étroit podium du centre culturel italien. Les premières notes envahissent la salle, et je ne peux m’empêcher, devant ces artistes en herbe, de vibrer avec eux, de ressentir une certaine angoisse. Une empathie qui me pousse à penser: « Ne vous plantez pas ! »
Et pourtant, je ne les connais pas…
Et pourtant, je ne les connais pas…
Bouche bée, j’écoute les premières notes issues du répertoire de Beethoven. La prestation me souffle. C’est beau, tout simplement.
Les histoires s’enchaînent. Car c’est ça, la musique classique. Ce sont des histoires menées par un narrateur, le chef d’orchestre. Les instruments parlent et se répondent. Devant les spectateurs, c’est un film sans images qui se joue. Et lorsque les dialoguent prennent une tournure « colérique » ou « dramatique », c’est toute l’intensité de la musique classique, sa générosité, qui s’exprime.
Le chef d’orchestre, ce marionnettiste qui semble contrôler à bout de baguette, par d’invisibles fils, ces musiciens, dirigeait ce jeudi le CAYO ( Central Asian Youth Orchestra), pour des morceaux de Beethoven, de Mendelssohn, de Mozart, de Brahms, et d’autres issus du répertoire asiatique.
Le CAYO, qui entame son premier tour d’Europe, est donc composé de 54 jeunes gens qui proviennent des meilleures écoles de musique du Kazakhstan, du Kirghizstan et du Tajikistan afin « de promouvoir l’échange à travers la musique et l’intégration culturelle en Asie centrale, en particulier pour les groupes sociaux les plus vulnérables et les personnes handicapées. »
Certaines prestations manquaient d’assurance. Mais toutes étaient données avec générosité. D’autant que la salle, si petite, se prêtait mal à ce genre d’exercice. Combien de fois ai-je vu les musiciens se battre avec cette tenture rouge, à l’arrière de l’estrade, trop présente et qui venait les gêner dans leurs mouvements. En somme, si « The Dream Orchestra, CAYO » se produit prêt de chez vous, allez y !
Pour aller plus loin, découvrez notre article sur Kinshasa Symphony
Commentaires
Enregistrer un commentaire