Il est 16 heures, mon ventre s’éveille: direction le distributeur automatique de friandises
16 heures. Pavlov s’invite dans ma journée de travail et me susurre, sur le ton de l’instinct, qu’il est temps de descendre dans « le temple de la crasse » et autres boissons sucrés et à base de caféines. Sans réfléchir, mon corps obéit et se lève. Petit détour par la cafétéria d’entreprise.
A Le Soir, la cafétéria se situe au – 1. Moderne et lumineuse, nombre d’automates-bouffeurs-de-piécettes l’habille. Des machines à café, des distributeurs de boissons froides et sucrées, des armoires-payante qui regorgent, et dégueulent, de crasses ( terme qui, en Belgique, désigne les mets sucrés, cette junk-food que représente les barres chocolatés, les gaufres, chips, et bonbons).
16 heures est donc l’heure à laquelle j’emprunte les escaliers qui me conduisent dans le temple de la crasse.L’utilisation des escaliers réconforte ma mauvaise conscience avec cet alibi: un peu de sport, et une récompense.
Futile, mais efficace.
Futile, mais efficace.
Le sucre, c’est mauvais. A haute dose, assurément. Avec modération, il est un aliment apprécié du cerveau. Surtout, il est une source de plaisir, qui libère à chaque bouchée une petite dose d’endorphine.
A côté de cet intermède gustatif à base de glucose, je me sers une boisson chaude: un thé vert.Riche en catéchines, un puissant antioxydant, le thé aurait des effets bénéfiques sur la vigilance, la concentration et la mémoire. Parfait pour la productivité.
Nous sommes d’accord, manger un fruit serait meilleur ( A ce propos, à lire cet article de Slate qui revient sur le mythe des 5 fruits et légumes par jour, une signature plus facile à retenir que: il faut manger 80 à 100 grammes de fruits et légumes au quotidien). J’adore les fruits, vraiment. Toutefois, je ne sais résister devant une barre de chocolat.
Néanmoins, le grignotage, ce n’est pas bien. Pour bien lutter contre celui-ci, mieux vaut commencer dés le plus jeune âge. En France l’article 30 de la loi de santé publique du 9 août 2004 prévoit que: « les distributeurs automatiques de boissons et de produits alimentaires payants et accessibles aux élèves sont interdits dans les établissements scolaires à compter du 1er septembre 2005. » Et au Sénat de rajouter, en réponse à une question écrite en février 2005: « La loi vise à faire disparaître les distributeurs payants présents dans 50 % des établissements scolaires du secondaire et qui distribuent notamment des aliments de mauvaise qualité nutritionnelle (chips, barres chocolatées, boissons sucrées…) et qui favorisent le grignotage, déconseillé par l’ensemble des nutritionnistes. »
Navré de décevoir les nutritionnistes, mais je pense que demain, même si je ferai un effort, je risque de me débarrasser de ma tentation en y succombant…
Pour aller plus loin: Ces frauduleux aliments qui vous mentent, visionnez cette infographie en cliquant ici !
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